jeudi 8 mars 2018

Intervention de Maud Fontenoy auprès du Conseil National en 2016

Portons une écologie différente !

Maud Fontenoy est vice-présidente de la région PACA
Évidemment pour moi Maud Fontenoy c’est un grand plaisir d’être avec vous, une grande fierté d’être votre déléguée à l’environnement, d’avoir été élue à la région PACA en tant que vice-présidente à l’environnement, à l’énergie, à la mer.

Aujourd’hui, j’en suis persuadée, ensemble, avec notre famille, on peut porter une écologie différente.

 On peut porter une écologie qui soit enfin à la fois pragmatique, réaliste et réalisable. Personnellement, je trouve que les discours que l’on a longtemps entendus, culpabilisateurs,
anxiogènes, alarmistes…aujourd’hui sont d’une autre époque. Leur volonté de toujours être contre tout et de ne jamais être pour rien, je suis persuadée que ça n’est pas ça qui crée l’adhérence des français sur ce grand sujet du développement durable.

C’est mon combat, depuis 15 ans ; je me battrai à vos côtés pour qu’il soit porté et aimé par les français parce qu’aujourd’hui l’écologie que j’aime tant peut rimer avec économie. On peut porter un autre discours d’ouverture qui soit sur les faits, qui soit « arrêtons cette pensée unique ». Il y a un écologiquement correct dont on en a assez et c’est vrai que, quand on prend des positions sur tel et tel sujet, on est tout de suite accusé. Je regrette mais je préfère les actes, les faits aux simples professions de foi.

Les agriculteurs, premiers écologistes, rappelle Maud Fontenoy

Aujourd’hui, ce qui me distingue, moi Maud Fontenoy, c’est évidemment, dernièrement, mes positions pour les agriculteurs car je soutiens nos agriculteurs et j’ai osé le dire : les agriculteurs sont les premiers écologistes. Ils sont les premiers écologistes parce qu’aujourd’hui ce sont eux qui co-construisent la biodiversité.

Ce sont eux dont dépend la qualité des sols, la qualité des eaux, la qualité des écosystèmes agricoles, forestiers. Aujourd’hui c’est avec eux qu’il faut travailler. Il ne faut pas les montrer du doigt, les stigmatiser, mais au contraire, il faut rassembler, travailler avec eux. Ils sont sur le terrain, ils connaissent le terrain, c’est eux qui doivent travailler avec les scientifiques. Aujourd’hui nous devons les aider ; l’agriculture d’il y a 20 ans n’est plus d’actualité.

Les agriculteurs sont les premiers à vouloir réduire les pesticides, à avoir travaillé avec nous sur le Grenelle de l’Environnement, sur le plan éco-phyto 2016. Aujourd’hui, grâce à la numérisation, au développement technique et technologique, on peut faire des traitements qui soient plus précis. On crée l’autonomie énergétique des bâtiments, on a une meilleure santé des animaux, un bien-être animal qui est respecté, il y a une vraie évolution dans ce sens. Il faut que nous les accompagnions dans cette agriculture durable.

Combattre ensemble pour une écologie pragmatique et durable

Mon combat à moi Maud Fontenoy pour l’environnement, votre volonté à tous d’avoir un air sain à respirer une planète en bonne santé pour nos enfants, ce n’est pas en opposition avec le fait que no agriculteurs vivent dignement de leur profession. Il faut travailler la main dans la main. Aujourd’hui, je pense qu’une société basée uniquement sur le principe de précaution n’est plus viable. Il faut se baser sur un principe de responsabilité, sur un principe d’innovation.

Bien sur qu’il nous faut un idéal, mais il ne faut pas tomber dans l’idéalisme. Nous devons combattre et aller de l’avant. Nous devons faire avancer notre combat. Personnellement je préfère la moitié de quelque chose que l’intégralité de rien du tout. On se pose la question : « pourquoi s’engager aujourd’hui quand les personnalités politiques sont si mal aimées ? ».

 Et bien moi, Maud Fontenoy, dans mes combats, dans mes aventures personnelles, j’ai été de celle qui est allée à contre-courant, je serai à vos côtés pour porter ces idées. Je ne serais pas celle qui reste au sec sans jamais vouloir se salir les mains. On va se retrousser les manches et ce n’est pas ni la brutalité ni la cruauté parfois des écolos-radicaux qui me fera baisser les bras. Des tempêtes, j’en ai vu d’autres.

Source :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire